Der in der Schweiz geborene Künstler Alfons Schilling beschäftigt sich seit den 60er Jahren des 20.Jahrhunderts intensiv mit der binokularen Wahmehmung und den Darstellungsmöglichkeiten von Raum und Bewegung im Bild. ln gewisser Weise knüpft der Künstler da an, wo die Stereoskopie um die Jahrhundertwende an Bedeutung verloren hatte indem er das dreidimensionale Sehen zum lnhalt seiner Arbeit macht. ... (Martina Tritthart über Alfons Schilling, 2010)
Schilling's work is a discourse on the anatomy of vision, a return to the physical experience of perception. This work locates the visual experience in the brain by completing its visual text there. The art of Schilling opens up a critical dialogue between the arts. ... (John G. Hanhardt, Whitney Museum of American Art, New American Filmmakers Series, May 1978)
Most of the texts on this websites have a translated English version on the bottom of the page. There is also a recent publication Alfons Schilling Beyond Photography, 2017, with texts in English. Please don't hesitate to contact us for any question regarding Alfons Schilling's work.
D'abord proche du mouvement des actionistes viennois, Alfons Schilling réalise en 1962 une série de tableaux de forme circulaire qui tournent à toute vitesse sur l'axe central. Installé aux Étas-Unis de 1962 à 1986, il invente toutes sortes de techniques et de machines qui remettent en question nos habitudes de vision en interrogeant les notions d'espace, de temps, de corps, de mouvement. Il expérimente les techniques de l'holographie, crée des „machines à retourner l'espace" et des appareils binoculaires doués du pouvoir d'agir sur le spectateur. ... (Catherine Francblin, Centre national des arts plastiques, 2004)
Alfons Schilling est un artiste qui pense et travaille comme un chercheur. Il se place entre le savoir et la poésie.
Il est persuadé que le voir - un oeil qui pense - détermine la qualité de notre vie. Avec ses instruments, ses machines d'art, il essaie de pénétre dans des espaces jusqu'ici inconnus. ... (Gottfried Honegger, à l'occasion de l'exposition écoutez voir au château de Mouans-Sartoux, 1994)